Que se passe-t-il à la crèche Titis Doudous, à Drancy? Aujourd’hui, plusieurs employées, soutenues par d’anciennes salariées, actuellement aux Prud’hommes, mais aussi des familles, seront en grève. Leur objectif? Dénoncer les conditions de travail au sein de cette structure associative créée en 2010. Tous pointent du doigt des dysfonctionnements dans la procédure d’accueil mais aussi des cas de violences envers des enfants.
Aucun problème grave constaté par la ville
Au printemps dernier, deux familles, qui souhaitent rester anonymes, ont ainsi porté plainte pour violences et une enquête a été ouverte. « En fin d’année scolaire, l’an dernier, mon fils a reçu une fessée de la part d’une des aides animatrices, témoigne Laetitia, une maman qui s’apprête à son tour à porter plainte. Celle-ci a immédiatement été mise à pied. Pour moi, l’affaire était réglée mais, en discutant avec des salariés et d’autres parents, j’ai découvert que ce n’était pas un cas d’isolé et que beaucoup de choses n’allaient pas dans cette crèche. Je vais donc écrire à mon tour au procureur de la République ».
A en croire plusieurs salariés, la crèche n’obéirait pas aux règles d’accueil de la petite d’enfance. « Je m’occupais de dix-huit enfants alors qu’en principe il faut un adulte pour huit enfants qui marchent et un pour cinq quand il s’agit de bébés », explique Fatima, licenciée en 2013, un an après son arrivée. « Moi, ils m’ont embauchée alors que je n’avais aucun diplôme! Ils m’avaient promis une formation, mais ils ne me l’ont jamais proposée », renchérit à ses côtés Naïma, 39 ans, elle aussi licenciée en 2013. Plusieurs salariés ont, de fait, attaqué leur ancien patron aux prud’hommes. Alertée, la mairie s’est rendue à plusieurs reprises sur place. « Il y a de toute évidence des problèmes relationnels entre certains salariés et les responsables. Mais nous n’avons à ce jour constaté aucun dysfonctionnement grave. La PMI (protection médicale infantile) a fait de même et ne signale rien d’anormal », indique Jean-Christophe Lagarde, le député-Maire (UDI). Contactés, les gérants de la crèche ne nous ont pas répondu.
29 mai 2019 – Droit de réponse de Madame le Maire de Drancy, Aude Lagarde, sur l’article « Drancy, la mort d’un homme discret »
Bonjour,
J’ai fait le choix de présenter mes condoléances et de soutenir la famille ainsi que les proches de M. Ferrières dans un cadre privé, dès les premières suivant le décès.
Quant aux propos tenus par la presse, mes responsabilités m’imposent de m’abstenir de tout commentaire sur une enquête judiciaire en cours. Cela n’altère en rien le caractère héroïque de l’action de M. Ferrières.
Enfin, je tiens à rétablir la vérité quant aux mensonges habituels développés sur ce blog. Ma page Facebook ne fait l’objet d’aucune censure.
L’interrogation de l’internaute a été postée le samedi 25 mai à 18h37, soit le lendemain du premier message de condoléances du vendredi 24 mai à 21h35.
Votre capture d’écran laisse apparaître votre choix de lister les commentaires par pertinence, dont seul Facebook a le secret, plutôt que par ordre chronologique.
Diffuser de fausses informations au sujet d’un événement tragique afin d’assurer votre coup de com’ est tout simplement honteux et répugnant. Je doute que la famille apprécie…
Aude Lagarde,
Maire de Drancy